Pour les passionnés de musique, notamment pour ceux qui aiment les compositions avec des notes aiguës, le célesta est un instrument intéressant. C’est quoi cet instrument ? D’où sort-il ? Nous allons tenter de répondre à vos questions à ce sujet dans cet article.
Qu’est-ce qu’un célesta ?
Si vous voyez un célesta, vous direz sûrement que c’est un petit piano. C’est bien le cas, mais il se joue de manière analogue. Il est un instrument de la famille des percussions et il est doté d’un clavier. On peut dire qu’il est le résultant du mélange entre le glockenspiel et le piano. Les maillets produisent lorsqu’on frappe les touches du clavier avec les lames métalliques. La sonorité obtenue est grave, douce et limpide. Dans les pièces symphoniques, c’est le célesta qu’on utilise pour produire des effets et pour convertir une ambiance. Dans un orchestre, le musicien qui joue le célesta est souvent accompagné par ceux qui font de la flûte ou de la harpe. Il peut tout de même arriver qu’il soit en solo.
Les caractéristiques d’un célesta
Cet instrument se situe à peu près à cinq octaves de tessiture. Le châssis du célesta est en bois et les lames sur les caisses de résonance sont en métal. Il fait moins d’un mètre de large et sa hauteur est aussi sur ce mètre. Si on se penche sur sa création, on peut dire qu’il est le « petit-frère » de l’harmonium. C’est de celui-ci qu’il tire le clavier. Le premier célesta est la production de Français Auguste Victor Mustel en 1886. L’instrument est idiophone, car pour produire la sonorité, l’instrument n’a pas recours aux cordes ni à une peau étirée. Elle produite par le corps de l’instrument lui-même. Si vous voulez découvrir le son du célesta, vous pouvez écouter des morceaux du compositeur russe Piotr Tchaïkovsky qui fut l’un des premiers musiciens à l’employer.