Lorsque l’on parle de musique, il existe une erreur commune que de nombreux néophytes commettent. Celle-ci consiste à parler de « musique classique » pour désigner une symphonie instrumentale. Il s’agit d’une grossière erreur puisque le classique correspond à un mouvement et non à un genre musical en lui-même. Aujourd’hui, pour corriger cette confusion, faisons un petit retour en arrière sur l’histoire de la musique

Les mouvements

Il existe un consensus selon lequel la musique est née au 16e siècle. Bien entendu, il s’agit d’un mensonge puisque la musique a toujours existé. Il faut cependant attendre cette époque pour que l’étude de la musique soit possible. Le 16e siècle marque en effet la fin d’un monopole de la musique. Désormais, elle n’est plus réservée aux offices religieux. Les premiers compositeurs commencent à se faire connaitre et à étudier la musique. Le 16e siècle marque aussi la naissance de la musique purement instrumentale ou ce que l’on appelle la « musique classique ». Durant le 16e siècle, la musique vit sa renaissance. À partir du 17e siècle et jusqu’au 18e siècle, elle se développe pour entrer dans sa phase « baroque ». Ce qu’il faut comprendre concernant la musique réside dans le fait que son histoire se divise en mouvement comme les autres arts. Le mouvement baroque s’est étalé de 1600 à 1750. Il laissera sa place au mouvement « classique » qui s’étalera de 1750 à 1800. À partir de 1800, la musique devient romantique. Cette époque constitue un moment clé de l’histoire de la musique grâce à divers faits notables. L’époque romantique marquera en effet la naissance du culte des chefs d’orchestre. Les œuvres musicales prendront également des proportions nouvelles notamment au niveau de la durée.

L’époque contemporaine

À partir de 1900, la musique entre dans sa phase moderne puis en 1950, elle entamera son époque contemporaine. Il est intéressant de noter que ce dernier mouvement est le seul qui ne possède aucune base commune. Le mouvement romantique par exemple se démarque par le grandiose de ses œuvres et par l’expression des sentiments interdits. Le classique se concentrait sur le retour aux bases de la musique et au respect des règles.