Dans les films de l’Asie antique, on retrouve toujours cet instrument imposant en forme de cercle métallique accroché et frappé à l’aide d’un bâton. C’est ce qu’on appelle un gong. Il s’agit d’un alliage de cuivre et d’étain. En Chine, on retrouve une large variété de gongs qui se diffère par la taille — allant de 10 cm à 2 m de diamètre — et par la forme. Le plus souvent, il est utilisé pour annoncer le début ou la fin d’un combat.
À la découverte des origines du gong
C’est autour des années 500 après Jésus Christ, chez les peuples Hisyu que l’on retrouve les premières traces du gong. À cette période, il était utilisé pour déclarer le début et la fin d’un évènement important dans la noblesse ou dans la famille royale. Le gong occupait une place particulière durant les cérémonies funéraires, pendant les pièces de théâtre et durant les couronnements. Dans la civilisation asiatique, le gong était un instrument incontournable dans un orchestre sérieux. Le gong est également utilisé dans la civilisation hindoue où il est utilisé pour rythmer les cérémonies.
À la découverte de l’art de frapper le gong
Grâce à sa taille sphérique et plate, le gong donne un maximum de lui-même sans demander beaucoup d’effort à celui qui le manipule. De ce fait, même un enfant frêle pourra obtenir un son énergique. Mais, avec un peu de technique, il est tout à fait possible d’obtenir des sons variés et mélodieux. Lorsqu’on le frappe au centre, il sonne très fort. En effet, la propagation de la vibration produite par la frappe initiale en est l’explication. Ainsi, plus le gong est grand et plus il peut produire un son puissant et il produit des nuances lorsqu’il est frappé à différents endroits de sa surface.